Une figure emblématique du manga français dévoile l’affiche de l’exposition « Manga » au musée Guimet

Une figure emblématique du manga français dévoile l’affiche de l’exposition « Manga » au musée Guimet

En pleine année 2025, la scène du manga français et japonais s’apprête à vivre une nouvelle étape résolument marquante. Le musée Guimet, célèbre pour sa collection immense dédiée à l’art asiatique, prépare une exposition inédite baptisée « Manga, tout un art ! », qui se tiendra du 19 novembre 2025 au 9 mars 2026. Au cœur de cette manifestation, une affiche exceptionnelle signée par l’un des artistes incontournables du manga hexagonal, Reno Lemaire. Son nom évoque déjà deux décennies de création, avec la saga Dreamland, mais aussi une actualité chargée puisqu’il célébrera son 20e anniversaire en 2026. L’engagement du musée, en confiant cette tâche à l’illustrateur, témoigne de la volonté de mêler tradition et modernité, de faire dialoguer collections patrimoniales et culture pop. L’affiche soigneusement réalisée combine références classiques telles que la vague d’Hokusai et des éléments issus de l’univers manga, dessinés dans le style distinctif de Lemaire. L’événement promet de rassembler tous les publics, des amateurs curieux aux spécialistes de l’art asiatique, dans une expérience immersive et riche en surprises.

L’affiche de Reno Lemaire : une œuvre qui unit passé et présent

Le choix de Reno Lemaire pour représenter cette exposition dépasse la simple reconnaissance artistique. L’auteur de Dreamland, reconnu pour ses œuvres mêlant influences asiatiques et occidentales, a été sollicité pour son style unique, à la croisée du classique et du moderne. Lors d’une interview exclusive, il confie : « La proposition du musée Guimet était arrivée à un moment où j’étais très occupé, mais l’idée de ‘mangaïser’ des œuvres patrimoniales m’a beaucoup amusé. C’est un exercice qui me permet de revisiter mon rapport à la culture japonaise et à l’histoire de l’art. » En intégrant des références aussi emblématiques que la vague d’Hokusai ou le visage à la Candy, il crée un dialogue visuel captivant. La composition mêle héros de manga et œuvres traditionnelles, illustrant ainsi la richesse d’un « face-à-face » culturel. Voilà qui montre que l’avenir du manga français ne se limite pas au divertissement, mais s’investit dans la préservation et la redéfinition du patrimoine.

Les enjeux d’une exposition de grande envergure au musée Guimet en 2025

Le musée Guimet ne se contente pas d’accueillir une simple rétrospective. Son ambition est de faire dialoguer la tradition avec la culture contemporaine, de proposer une plongée exhaustive dans l’histoire du manga. En étendant l’exposition sur ses trois galeries, il souhaite ouvrir un espace de rencontres entre public d’élite et novices, que ce soit à travers des œuvres anciennes, des rouleaux peints ou des objets issus de la pop culture japonaise. Cette démarche s’inscrit dans un contexte où le manga fédère plusieurs générations : des jeunes de 7 ans aux plus anciens à 77 ans. En s’appuyant sur la notoriété de Lemaire, le musée espère toucher une audience diversifiée. Dans cette optique, le choix d’un artiste français de renom illustre également la dynamique d’échange entre le manga japonais et ses influences occidentales. Des liens profonds existent, notamment avec la scène indépendante ou même des événements locaux, comme l’inauguration du premier café manga à Cholet, qui réunissent passionnés et conférenciers de tout horizon. La programmation s’adresse à tous, tout en célébrant la richesse du patrimoine culturel japonais.

Une exposition pour séduire toutes les générations et tous les horizons

Individus avides de découverte ou passionnés confirmés découvriront dans cette manifestation une multitude d’invitations à l’émerveillement. Reno Lemaire précise : « J’espère que l’exposition attirera un public large, celui de la culture japonaise ancienne comme celui qui suit les tendances du manga moderne. » La volonté est de dépasser le simple cadre de la collection pour créer un espace où le dialogue entre œuvres anciennes et créations modernes est privilégié. La scénographie dynamique met en lumière la filiation entre symboles traditionnels comme le renard à neuf queues, présenté dans Naruto, et leur version revisitée en manga contemporain. Cette diversité se retrouve aussi dans la présence d’œuvres iconiques de la pop culture japonaise ou dans des séries en vogue, notamment avec la réussite planétaire de l’adaptation de certains mangas sur Netflix, comme l’adaptation de Ghost in the Shell. En somme, cette exposition entend démocratiser la connaissance du manga tout en valorisant ses racines ancestrales.

Les collections et œuvres phares exposées au cœur de l’exposition

L’éventail proposé par le musée est impressionnant : des œuvres anciennes, comme les estampes du XIXe siècle, aux créations actuelles, en passant par des objets de la vie quotidienne ou des figurines emblématiques. La scénographie sera organisée autour de plusieurs thématiques, telles que :

Thème Type d’œuvres Exemples clés
Tradition et patrimoine Estampes, rouleaux peints, objets d’art Vague d’Hokusai, sculptures anciennes
Pop culture et modernité Figurines, affiches, objets de collection Naruto, One Piece, séries Netflix
Influences occidentales Références artistiques, dialogue entre styles Art japonais traditionnel face à style manga contemporain

Ce riche mélange s’inscrit dans la volonté de montrer que le manga, au-delà de sa dimension pop, possède ses racines profondes dans l’histoire de l’art japonais. Le défi consiste à représenter ces différentes facettes dans une scénographie cohérente, accessible, tout en rendant hommage à l’évolution du genre à travers les siècles.

Une exploration pédagogique et ludique pour tous les publics

Au-delà de l’aspect esthétique, l’exposition proposera des ateliers, des conférences et des projections pour approfondir la connaissance du manga. Les visiteurs pourront ainsi comprendre comment cet art s’est développé, notamment à travers l’histoire du théâtre Kamishibai, précurseur graphique du manga moderne. La scénographie interactive permettra de découvrir des techniques de dessin, d’en apprendre davantage sur des figures mythiques ou sur l’impact mondial de séries célèbres. L’ambition du musée est de rendre le manga accessible à tous, qu’ils soient novices ou experts, pour qu’en repartant, chacun ait le sentiment d’avoir vécu une expérience enrichissante.

Questions fréquentes sur l’exposition « Manga » au musée Guimet

Quel est l’objectif principal de cette exposition ?
Faire dialoguer l’histoire du manga avec ses influences culturelles, du patrimoine traditionnel à la pop culture moderne.
Quel public cette exposition cherche-t-elle à toucher ?
Elle vise un public large, allant des passionnés d’art japonais traditionnel aux amateurs de manga contemporain, de 7 à 77 ans.
Quelles œuvres emblématiques seront présentées ?
Des estampes anciennes comme celles d’Hokusai, ainsi que des séries populaires comme Naruto ou One Piece, en passant par des objets issus de la culture pop japonaise.
Comment le style de Reno Lemaire enrichira-t-il cette exposition ?
Son approche unique mêlant héritage artistique et références modernes offrira une lecture innovante du dialogue entre tradition et création contemporaine.
Y aura-t-il des événements spéciaux ou ateliers durant l’exposition ?
Oui, des ateliers de dessin, conférences et projections seront organisés pour favoriser la participation active du public.